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Quand l'aide qu'on nous a promise n'est pas venue

Il y a un bail que je n'ai pas écrit et pour cause j'ai dû me faire hospitaliser une semaine en centre de la douleur pour ma fibromyalgie, au final je n'y aurais fait que 24 heures. Les raisons ?
Et bien entre ce qu'on m'a dit lors des rendez-vous préliminaires et la réalité lors de l'hospitalisation il y a un monde de différence.
On m'avait promis de la rééducation à l'effort, à la place, j'ai eu droit à des cours, oui oui, littéralement des cours sur comment fonctionne ma maladie et comment la gérer. Bien entendu rien de pratique.
Résultat, hormis une marche forcée à la limite de la marche nordique et absolument rien pour géré l'après-effort, en général je gère mes après efforts par un bain, ou un moment allongée, je n'ai rien eu de tout ça et bien évidement le médecin ne m'a rien prescrit en cas de crise de douleur, je vous passe le lit tellement inconfortable que mon compagnon m'a assuré que le sol était plus confortable, j'ai passé une nuit atroce j'ai littéralement crevé de douleur, mais le plus beau est le lendemain matin.
Réveil à 7h30 par l'infirmière, je lui demande de l'aide pour me lever de mon lit et aller aux toilettes en lui disant que j'ai atrocement mal, non contente de me dire qu'elle n'a pas le temps elle me répond que je dois m'estimer heureuse d'être là et que certains patients souffrent atrocement pendant 1 semaine et que donc je dois serrer les dents.
Autant vous dire que mon sang n'a fait qu'un tour, j'ai appelé mon compagnon qui a débarqué à 9h00 à l'hôpital, au passage je n'avais toujours pas pu aller aux toilettes, et qui a dû me donner 100 mg de tramadol pour que je puisse bouger de mon lit avec la même facilité que quelqu'un qui a un lumbago ou un vraie bonne grosse grippe.
Au final, une discussion avec l'interne et une demande de ma part pour voir le psychologue de l’hôpital, je suis rentrée chez moi. Il m'a fallu pas moins d'une semaine pour récupérer de cet épisode, mais le plus drôle n'était pas encore arrivé.
Quelques semaines plus tard, j'ai reçu une copie du compte rendu de l’hôpital et là j’ai l’immense plaisir de constater que celui-ci n'est ni plus ni moins que mensonger, en effet, celui-ci mentionne un refus de ma part de voir le psychiatre, sauf qu'on ne me l'a pas proposé et que j'ai demandé le psychologue.
En plus de mentionner que je dois suivre une thérapie, de quel droit se permettent-ils de juger le fait que j’ai besoin ou non d'une thérapie, ils ne sont pas psys et en plus je ne me suis plainte de rien qui nécessiterait un tel traitement.
Le clou a été lorsqu'ils ont carrément ajouté que d'un point de vue douleur je ne remplissais pas les critères pour une AAH. Bande de crétins, tu juges comment la douleur de quelqu'un qui est sous traitement permanent ?!
Bref, autant dire que je décommande fortement de vous rendre au centre de la douleur de l’hôpital Laennec de Nantes, au mieux vous serez considéré avec dédain (je l'ai vu vis-à-vis d'autres patientes), au pire vous servirez de rat de laboratoire ou on vous prendra pour un ou une affabulateur/trice.
La meilleure chose que je puisse conseiller aux gens qui souffrent de douleur chronique ou persistante est de trouver ce qui vous soulage (hors les médocs, qui ne sont efficaces qu'un temps) et de prendre sur vous de faire un peu de marche tous les jours, et dans l'idéal de faire des séances de kiné, ainsi que de pratiquer un sport style tai-chi ou Qi gong.

Et pour ceux qui se demandent pourquoi j'ai une telle réticence pour les psychiatres la raison est simple un psychiatre est un médecin qui va chercher une pathologie et la "soigner" dans la majorité des cas par des médocs, hors je refuse de droguer mon cerveau pour ne plus percevoir les signaux d'alerte qu'il m'envoie via de l'angoisse, du stress, de l’inquiétude, etc. Le psychologue de l’hôpital l'a d'ailleurs très bien compris puisqu'il m'a lui-même dit qu'il jugeait dangereux et absurde de calmer de tels signaux d'alarme par des médocs puisque ceux-ci sont indicateur de quelque chose qui va mal, pour reprendre son exemple, c'est comme éteindre l'alarme d'une baraque qui brûle on éteint l'alerte, mais la baraque continue de cramer.
Mon autre souci avec les psychiatres est que comme bon nombre de médecins ils sont en quelque sorte sponsorisés par les labos pharmaceutiques et donc sont poussés à filer des médocs dès qu'il y a un pet de travers.
C'est ce que j'ai signalé à mon médecin de famille quand celui-ci m'a reparlé de la fameuse suggestion du psychiatre, il a d'ailleurs lui-même admis que je n'avais pas tort.
Tout ça pour dire que si vous ne rentrez pas dans la norme parce que vous avez une phobie ou une autre (je suis phobique des foules) et que vous le vivez bien, il est inutile et certainement dangereux pour vous-même et votre équilibre d'aller faire une quelconque thérapie parce que la norme veut que. Évidemment ce n'est que mon avis partagé par quelques-uns certes, mais c'est le mien et honnêtement je préfère largement parler avec un psychologue qui aura une vraie conversation avec moi plutôt qu'un psychiatre qui va chercher je ne sais quelle pathologie à traiter à coup de médoc et thérapie et surtout qui me donnera l'impression de ne pas m'écouter du tout.

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