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La fibromyalgie qu'est ce que c'est ?

Il est vrai qu'on parle souvent de cette maladie, mais que son fonctionnement reste inconnu pour l'immense majorité des gens, étant atteinte de ce mal et aimant comprendre ce qu'il se passe, j'ai cherché des infos et à force de recherche et de questionnement j'ai fini par obtenir des réponses claires, du moins autant que possible.

La fibromyalgie est un problème du système nerveux central ,qui chez une personne normale va inhiber 90 % des petites douleurs quotidiennes, or chez un fibromyalgique il ne remplit pas cette fonction, du coup la personne souffre au quotidien.
Bien évidemment, comme rien n'est simple, surtout en neurologie, il faut savoir que le cerveau à une forme de mémoire de la douleur, par exemple, on sait tous que mettre la main dans des orties ça fait mal, hors si vous faites attention quand une personne dit être tombée fesses premières dans les orties ont a à peu près tous le réflexe de se frotter le derrière, voilà un exemple de mémoire de la douleur.
L'ennui est que, chez quelqu'un qui souffre déjà au quotidien, il y a l'ajout de la problématique de la mémoire de la douleur, par exemple si la personne atteinte a éprouvé une souffrance lors de la pratique d'une activité quelconque, chez cette même personne, l'évocation de cette activité va réveillé la mémoire de la douleur et donc lui provoqué une immense douleur. Pour faire un parallèle sans doute plus connu, c'est comme ces personnes qui ont perdu un membre ou un morceau de membre et qui parfois ressentent une douleur dans celui-ci, dans certaines circonstances.

Pour en revenir à la fibromyalgie, la personne atteinte doit apprendre à défaire cette mémoire de la douleur, ce qui est un processus très long, en plus de devoir "rééduqué" son système nerveux central.
Bien sûr, ça c'est sur le papier, en réalité la fibromyalgie est une de ces maladies à rémission spontanée, sauf que dans le cas de celle-ci la rémission se fait en théorie dans 50 % des cas avec, évidemment, de fortes chances de rechutes.
50 % de rémission peut paraitre un chiffre énorme, vu que ça signifie une personne sur 2 sauf que :
1. Ce n'est qu'une estimation
2. Les rechutes sont très fréquentes
3. Le fonctionnement neurologique du cerveau est encore très mal connu (pourquoi des antiépileptiques fonctionnent sur ce syndrome ?)
4. La gestion et le traitement des douleurs chroniques aiguës ou persistantes sont très peu évolués, en Europe, en vérité le pays le plus en avance et le plus efficace sur de tels syndromes est l'Australie.
5. Les centres de traitements de la douleur ne peuvent, au maximum, apporter un soulagement que de 20 % dans le meilleur des cas et selon les estimations faites (les chiffres sont facilement manipulables).

Autant vous dire qu'on est pas encore près de savoir comment aider de manière efficace les personnes qui souffrent de tels syndromes.
Je sais que cet article laisse apparaitre de ma part un grand scepticisme sur les chiffres donnés, la raison est simple, les chiffres sont manipulables, de plus il m'est impossible de trouver les bases sur lesquels ont été faites ces évaluations (sexe, âge, nombre de personnes, situation sociale, économique, milieu de vie, etc.), de faites je prends ceux-ci avec des pincettes et je vous invite à ne pas les prendre comme argent comptant ou vérité absolue.

En espérant que ce "papier" puisse vous aider à mieux comprendre cet étrange mal parfois encore considéré comme de la mythomanie, de l'affabulation ou des excuses par fainéantise ou autres.
Comprenez que les accusations que j'ai mentionnées plus haut, sont en elles-mêmes bien plus destructrices que le mal, en posant de telles étiquettes sur les personnes qui souffrent, et je ne parle pas que des fibromyalgiques, sans vous en rendre compte vous isolez les personnes souffrantes à tel point que certaines finissent par en faire des dépressions voir à poser des gestes bien plus graves.
Je parle ici en connaissance de cause, ma famille refuse encore aujourd'hui d'admettre ma souffrance le résultat est que je n'ai plus beaucoup de contactes avec eux. Puisqu'ils nient mon état et ma souffrance et donc m'en infligent une nouvelle, j'ai posé le choix, pour mon propre bien et non sans un certain regret, de limiter un maximum les contacts avec eux, mais avant d'en arrivé là j'ai longtemps souffert, à tel point que j'ai failli commettre l'irréparable et que mon estime de moi même a été pratiquement complètement démolie.
Aujourd'hui j'ai la chance immense d'avoir à mes côtés un homme merveilleux qui me croit, me comprend et me soutient, ainsi qu'une belle mère qui elle aussi me croit et me soutient, j'ai également réussi à trouver, via le net, des personnes avec lesquelles j'ai pu et je peux parler de ce mal qui me mine la vie depuis mes 15 ans et qui eux aussi me permettent de petit à petit penser mes plaies.

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